frenchteacher.net La France compte entre 4 et 8 millions de pauvres selon la définition adoptée L’état des lieux Selon la définition de la pauvreté utilisée la France comptait en 2006 entre 4,2 et 7,9 millions de personnes pauvres. La part de personnes pauvres est comprise entre 7,1 et 13,2 %. Une frange considérable de la population manque de ressources. Il ne s’agit pas (dans la plupart des cas) de dénuement total, comparable à ce que l’on rencontre dans les pays les plus pauvres. Il n’empêche que des millions d’enfants, d’hommes et de femmes vivent à l’écart des normes de la société. Ils n’aspirent pas seulement à manger, mais à avoir un logement décent, à étudier ou à travailler, à se soigner... comme les autres. Cette pauvreté suscite l’indignation dans tous les milieux sociaux, mais elle est souvent déconnectée de la question des inégalités de façon générale. La tendance longue La pauvreté a baissé des années 70 au milieu des années 90, et est ensuite restée relativement stable. On n’assiste pas à une explosion de la misère mais à un arrêt des progrès. En outre, la pauvreté change de visage, en frappant davantage les jeunes, les familles monoparentales, une partie des salariés les plus précaires et les chômeurs mal indemnisés. L’évolution récente En considérant les données 2005 et 2006 de l’Insee tirées d’une nouvelle série qui intègre les prestations sociales réelles (et non plus estimées) et une prise en compte plus complète des revenus des produits financiers, le taux de pauvreté stagne (13,1 % en 2005 et 13,2 % en 2006). Depuis, la situation de l’emploi s’est améliorée et le nombre de Rmistes a diminué. Les années 2007 et 2008 ne seront pas nécessairement marquées par une hausse de la pauvreté. Encore faut-il mesurer la qualité des emplois (certains sont rémunérés à un niveau inférieur au seuil de pauvreté) et ne pas oublier que la situation d’un grand nombre de personnes pauvres ne dépend en rien de celle de l’emploi (personnes âgées, enfants, handicapés, etc.). La définition de la pauvreté Un individu ou (un ménage) est considéré comme pauvre quand son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Ce seuil était fixé habituellement à 50 % du niveau de vie médian en France, tandis qu’Eurostat (organisme européen) privilégie le seuil de 60 %. Le niveau de vie médian coupe la population en deux : autant gagne moins, autant gagne davantage. Définir la pauvreté est toujours une question de normes, une construction statistique. L’écart entre les seuils de 50 et 60 % le montre bien : le taux de pauvreté va du simple au double selon que l’on utilise la première ou la seconde définition. Attention : la mesure de l’Insee ne comprend pas les revenus du patrimoine, ce qui minimise le revenu médian et par conséquent le seuil de pauvreté, même si la nouvelle série de l’enquête des revenus fiscaux prend mieux en compte les revenus des produits financiers notamment. La définition d’un ménage de l’Insee Un ménage, au sens statistique, est défini comme l’ensemble des occupants d’une résidence principale, qu’ils aient ou non des liens de parenté. Un ménage peut ne comprendre qu’une seule personne.
Vocabulaire
state of affairs - ___ (m) __ ____ according to - ______ lack - ______ (m) share - ____ (f) standard of living - _____ (m) _ ___ fringe - ______ (f) to lack - ________ __ deprivation - ____________ (m) nevertheless - __ _ __________ ___ outside - _ _ ______ __ to take care of oneself - __ ______ to arouse - _________ to fall - ________ to witness - __________ __ poverty – m______ (f) moreover - __ ______ poorly compensated - ___ _________ data - __________ (f) benefit – p___________ (f) recognition - ____ __ ______ (f) rate - ____ (m_ to stagnate - _______ to improve – s’__________ minimum wage-earner - ______ to pay – r__________ threshold – s______ (m) usually - ______________ to favour - __________ gap - _______ (m) income – r________ (m) capital – p___________ (m) household – m_______ (m) tax revenue - _______ _____ family relationship - ___(m) _ ______ |
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